
Chaque heure, minute ou seconde
Est un cris de douleur sans l'émission d'une onde
Tel un supplicié sur la grande roue du temps
Chaque jour, bourreau sans âme, accentue mon tourment
Mes pensées s'évadent pour se soustraire à ces souffrances
Vers une sphère exempte de leur absence
Courts instants du passé, moments imaginés
Voilà de quoi ce monde est constitué
Je fuis le présent qui n'engendre que douleur
Afin de retrouver ce havre de bonheur
Cependant conscient que tout n'est que chimère
J'avance dans un couloir de peine et de colère
Au bout de ce couloir sombre, nul mort je ne vois
Mais la lumière de leur présence et de leur voix