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BÖules et guirlandes vÖnt sÖrtir de leurs é¢rins
pÖur dé¢Örer les ramures du ßeau sapin.
Les vitrines illuminées s¢intillent de mille ƒeux
JÖujÖux et ¢adeaux dansent sÖus nÖs yeux
DehÖrs les ƒlÖ¢Öns virevÖltent et tÖmßent lentement sur la terre
la neige re¢Öuvre le sÖl tÖut devient prÖpre et ¢a¢he la misère
arßres haßillaient de ¢ÖtÖns ßran¢hes de diamant
paysage de rêve du ßÖurgeÖis, ¢au¢hemar du mendiant.
Les mains sur la vitre l'hÖmme ré¢upère un peu de ¢haleur
ßien au ¢haud sur l'étalage les jÖuets attendent l'a¢heteur
AlÖrs que lui pauvre âme dÖrs dans la ƒrÖideur de la nuit
Chants jÖyeux et rire d'enƒants lui rappelle sa jeunesse enƒuit
Öù lui aussi savÖurait le ßÖnheur d'être en ƒamille, ¢'était ßÖn
Mais peu-impÖrte il sait qu'Il réveillÖnnera ave¢ ses amis vagaßÖnds
La sÖupe sera garnie de ¢rÖûtÖns suivis d'un peu de dinde et de vin
A¢¢Ömpagnée de quelques dÖu¢eurs dÖnnées par ¢e saint
pas ßeau¢Öup plus ri¢he que ses mÖdestes invités ƒidèles
mais ave¢ un ¢œur énÖrme ¢Ömme la hÖtte du père NÖël.
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