
Elle déboule dans les quartiers,
Les villes, les villages,
Les plus petits hameaux,
Jusque dans les rases campagnes.
Elle traverse les rues,
Les places et les prés,
Force les portes des logis,
S'invite chez les insolents
Et bouscule les indolents ;
Elle laisse souvent derrière elle
Un ou deux gisants,
Tombés au champ de déshonneur,
Fauchés par les mots qui tuent;
Rien ni personne
N'arrête la Mort.
